Maitena Biraben est persuadée de pouvoir remonter Le Grand Journal

“C’est pas fini tant que la cloche n’a pas sonné !”, clamait Rocky le plus célèbre des boxeurs au cinéma incarné par Sylvester Stallone. Un film qu’a sûrement dû se repasser Maïtena Biraben, acculée dans les cordes depuis qu’elle a repris les rênes du Grand Journal cette saison. L’ancienne du Supplément prévient : “On en reparle avant la fin de l’année. Le Grand Journal va cartonner ! Je joue le match pour le gagner. Et dans un match, on compte les points à la fin.”

L’émission phare de Canal + est à la peine depuis cette saison. Une baisse d’audience qui trouve son origine dans le changement d’actionnaire à la tête de la chaîne, avec l’arrivée en grande pompe du tycoon breton Vincent Bolloré, qui a entraîné un jeu de chaises musicales au coeur de la chaîne. Résultat, si les audiences se portent un tout petit peu mieux ces dernières semaines, l’émission ne réunit pas plus de 600 000 téléspectateurs comme lors de l’émission de jeudi dernier où étaient pourtant invités Ségolène Royal, Nanni Moretti et John Turturro.

“Il faudrait qu’on rie un peu plus”

Maïtena Biraben a été ciblée comme première responsable de ce délitement. Elle tente de justifier les performances difficiles de son émission comme elle peut : “on n’a plus la séquence des Guignols de l’info, qui était un pic d’audience”, ou encore les “deux coupures publicitaires de six minutes.” L’animatrice espère remonter son émission aux alentours de la barre du million de téléspectateurs chaque soir. On est tout de même encore loin de la moyenne affichée l’année dernière, lorsque l’émission était présenté par Antoine de Caunes et produite par la société KM. Elle affichait alors 1,3 million de téléspectateurs en moyenne. Maïtena Biraben conclut d’une façon aussi lucide que lapidaire : “Il faudrait qu’on rie un peu plus.”

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